Les accents régionaux
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La compréhension de la langue sur le terrain ne se limite pas à savoir reconnaitre des mots et des expressions isolées. Encore faut-il comprendre ces expressions dans le contexte d’une conversation.
Vous pouvez vous familiariser avec les accents du français parlé en écoutant les dialogues qui ont été produits expressément pour illustrer des prononciations, des intonations, des choix de mots et des particularités grammaticales en usage dans différentes régions de l’Acadie.
Les dialogues portent sur des thèmes reliés à la santé. Ils ont été produits dans le cadre du cours de français langue seconde Formation linguistique et adaptation culturelle « Mieux communiquer pour mieux soigner » développé par la Direction générale de la Formation continue de l'Université de Moncton.Understanding of the language is not solely defined by being able to recognize isolated words and expressions. It’s also important to understand these expressions in the context of conversation.
You can familiarise yourself with the accents of spoken french by listening to the dialogues created specifically to illustrate the pronunciations, the tones, the word choices and the particularities of grammar usage in the different regions of Acadia.
The dialogues are about health related themes. They were created as part of a french as a second language class Language Training and Cultural Adaptation "Mieux communiquer pour mieux soigner" developed by the Direction générale de la Formation continue de l'Université de Moncton.Dialogues
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L’activité aérobique intenseNOUVEAU-BRUNSWICK, NORD-OUESTPhilippe:Serre donc ta manette de jeu vidéo pis viens faire du ski de fond avec moé.Martine :J'n'ai faiT hier à l’école.Philippe :C’est bien! Suis fier de toi, ma tite soeur. Suis sûr que c’était deux heures d’activité intense. Tu devais être rouge comme une tomate à la fin.Martine :Par el'temps que tout le monde était prêt, on a yinque fait une demi-heure. Fallait attendre les autres qui tombaient partout.Philippe :C'est ben ca j'pensais. Je crérais qu’t’as pas fait deux heures et demi d’activité c’te semaine.Martine :Philippe, j’m’ai foulé le pied. J’ai mal à cheville.Philippe :Trop pour sortir avec ton grand frère? Envoie, ça me dit de sortir. C'est qui va m’aider si je me twist le pied en tombant?
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Mal de têteNOUVELLE-ÉCOSSE, SUD-OUESTLa mère :Ouf!.. ej feele fatiguée aujourd’hui. J’ai mal à la tête, pis le ventre me brasse.La fille :Ça point surpernant. T’étais assez saoule quand ce t’as arrivé hier soir.La mère :J’comprends pas. J’ai bu une couple de drink comme d'habitude, pis ça faisait rionne. Ça fait que j’en ai pris une couple d’autres pis ça faisait toujours erionne.La fille :Mame, Berny t’a joué un mauvais tour. Y’a probably mis d’a Red Bull dans ton scotch.
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Le plaisir des rénovations!NOUVEAU-BRUNSWICK, SUD-ESTGermaine :Ch’te dis que chus contente que les rénovations saient finies. Je pensais que j’viendrais sourde avec tout le bruit des drills sur le top de la bâtisse.Francine :Ouin, moé itou.Germaine :Pis toute la poussière dans l’air m’empêchait de respirer…Francine :Je sais, hein. Surtout avec ton « asthme ».Germaine :Aïe, je pouvais pus voir l’écran tellement y avait de la fumée dans l’air. Ergarde, j’ai poigné un tet à cochon, comme disait ma grand-mère.Francine :Ouin, ouin, c’est sûrement à cause de ça.Germaine :À part de d’ça, les vibrations me mettaient assez sur les nerfs!Francine :[À voix basse] Hum, toi itou!
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La mauvaise humeur de ShellyNOUVEAU-BRUNSWICK, SUD-ESTLuc :T’es bien picasse, à matin! Quosse t’as mangé pour déjeuner?Shelly :Moi, je mange pas le matin. Ça me fait zire.Luc :Ah ben là! Je comprends que t’es de mauvaise humeur. Prends-toi une poignée d’amandes et canneberges, ça va te tiendre aller jusqu’au dîner.
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Engelure et coup de soleilNOUVEAU-BRUNSWICK, NORD-ESTLouis :Hey, si j’savais pas mieux, j’dirais que t’arrives de la Floride avec ta face rouge comme un homard pis le nez qui plume.Johanne :Je pensais jamais qu’on pouvait avoir des engelures aux mains pis aux pieds pis poigner un coup de soleil en même temps!Louis :On s’méfie pas assez des rayons ultra-violets en hiver. Y’a pas d’pire combinaison que la neige, le vent pis un temps couvert comme hier. En tout cas, les traces de lunettes su’ ta face montent que tu t’es au moins protégé les yeux.
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Se brosser la langue!NOUVEAU-BRUNSWICK, NORD-ESTLouis :Hey, j'peux-ty te faire confiance? J’ai un problème pis ça me gêne n’en parler.Henriette :Inquiète-toi pas, je le dirai pas à personne.Louis :Quand j'parle aux autres, y viront la tête de bord pis y disont qu’ils sont trop pressés pour m'parler.Henriette :Ah, c’est ta mauvaise haleine! On était trop mal à l’aise pour t’en parler.Louis :Ça s’ermarque-ti tant que ça? Ma femme me dit de passer la soie dentaire pis de m'brosser le darrière de la langue. Ben ça fait ben que trop mal!Henriette :Ah après un bout, tu vas t’accoutumer, pis tes gencives saigneront pus. À part de d’ça savais-tu que le café c'est la pire affaire pour la mauvaise haleine?Louis :Hum? Une chose à la fois, je crée ben!
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Bernice est-elle devenue anorexique?NOUVEAU-BRUNSWICK, NORD-ESTKevin :J’ai vu Bernice hier. Je pense qu’elle a perdu 20 livres depuis qu’elle a laissé Léon. Elle a l’air en pleine forme.Josée :Ben pas vraiment. Je croirais qu’elle a venu anorexique. Elle mange presque rien pis quand-ce qu’elle mange, c’est rien que de la junk pis après elle se fait barfer. Elle pense que Léon l’a laissée à cause qu’elle était rendue grosse.
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T’es ben trop jeuneNOUVELLE-ÉCOSSE, SUD-OUESTAshley :Mame, sais-tu quoi ce que j'veux comme un cadeau pour ma fête c’t’année?Mère :Oh! Oh! Je me demande ben quoi ce que ça peut être.Ashley :Ben les gars y’riont de moi à cause qu’y disiont que j’avais une farmer’s tan. So j' veux aller me faire tanner au tanning salon.Mère :Well, j’m’attendais à du piercing ou un tatou ou de quoi de même, mais certainement pas ça. Les tanning bed c’est rien bon pour la peau. Elle vieilzira assez ben vite, ta peau. Fais-toé-z-en pas.Ashley :Toutes mes friends avont un beau tan.Mère :Pauvres esclaves! Attends d'voir leurs cancers de la peau dans tcheuques années.